En présence de Carole Crabbé et Zoé Dubois (achACT) ; modération Bruno Bauraind (Gresea).

Le sweatshop (littéralement : atelier de sueur) dans le secteur de l’habillement est à la sous-traitance en cascade ce que la grande usine automobile est au fordisme : son expression la plus aboutie. Qu’ils s’agissent des droits sociaux ou de l’impact environnemental, l’industrie du vêtement est l’une des plus controversées. L’effondrement du Rana Plaza en 2013 sur plusieurs milliers d’ouvrières et ouvriers au Bangladesh en témoigne à suffisance.

Depuis 1989, la Clean Clothes Campaign (achACT en Belgique francophone), un réseau international de syndicats et d’associations, documente et s’engage pour changer ce modèle d’exploitation brutal des travailleuses et travailleurs et rendre les marques responsables de leurs actes.

C’est dans ce contexte que, depuis plusieurs années, des coalitions d’ONG et de syndicats militent pour obtenir une directive européenne en matière de « devoir de vigilance ». Le chemin législatif est long et semé d’embuche. Il ne peut aboutir que s’il s’articule avec les luttes dans les pays de production.

Pour faire le point sur les évolutions de l’industrie de l’habillement et sa régulation, nous avons le plaisir de recevoir Carole Crabbé et Zoé Dubois.

Engagée depuis 1996 au sein de la Clean Clothes Campaign et d’achACT, Carole Crabbé propose deux premières études (disponibles en ligne à cette adresse) permettant de mieux comprendre l’histoire de la lutte contre le sweating-system et ce qu’elle peut apporter à nos combats actuels.

Zoé Dubois est chargée de plaidoyer chez achACT. À ce titre, elle suit les évolutions du projet de directive sur le devoir de vigilance en Europe.

Entrée gratuite - inscription via formulaire ci-dessous.
Pour plus d’infos, contactez-nous à l’adresse info gresea.be