Le secteur associatif belge est traversé par de nombreux remous et il n’est notamment pas épargné par la multiplication des cas d’épuisements professionnels et de burn out dans le monde du travail. Comment expliquer le malaise des travailleur·euses dans un secteur qui se veut, a priori, plus accueillant et significatif que le privé ? Son organisation est-elle forcément plus vertueuse ?
📖 Lily Zalzett et Stella Fihn, dans leur livre remarqué Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif , publié chez niet ! Éditions, ont justement abordé cette question importante. Si leur analyse s’appuie d’abord sur la situation en France, elle est très facilement transposable à la Belgique francophone, où l’associatif a longtemps bénéficié d’un statut à part. Elles pointent en particulier une tendance : celle de dissimuler les rapports de domination liés au travail derrière un voile d’intentions positives. Pourquoi se plaindre si ce qu’on fait a une grande importance sociale ? Pourquoi compter ses heures si notre action a du sens ? Au risque de pousser les salarié·es dans le surtravail ou faire peser sur elleux des injonctions contradictoires et parfois destructrices.
🗣️ Cette conférence sera l’occasion, en partant de leur livre, d’interroger la situation dans le secteur associatif belge et de lancer la réflexion à propos du secteur de la coopération au développement. Et surtout de débattre et d’échanger avec le public.
➡ Intervenantes : Lily Zalzett et Stella Fihn, autrices de « Te plains pas, c’est pas l’usine. L’exploitation en milieu associatif ».
➡ Modération : revue Politique.
Inscriptions vivement souhaitées : anais.carton cadtm.org.