Ce 8 mars, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes sont au cœur des revendications soulevées lors de la première grève féministe en Belgique. Si lors de la signature du Traité de Rome (1957) le principe de l’égalité salariale entre hommes et femmes a fait de l’égalité une « valeur » fondatrice des institutions européennes, les motivations étaient avant tout d’ordre économique et non pas éthique. En Belgique, 61 ans après la signature de ce Traité, l’écart est de 7,6% en salaire horaire et de 20,6% en salaire annuel.

Cet écart était bien plus important dans le passé. Si celui-ci tend à se résorber, c’est grâce à la lutte des travailleuses. Mais, comment expliquer la persistance de cet écart ?

Cette soirée sera consacrée à l’histoire de ces combats ainsi qu’aux explications sur la persistance des écarts salariaux. Pour en débattre nous recevrons :

Rachel Silvera, économiste, maîtresse de conférences à l’université Paris Ouest-Nanterre. Elle est spécialiste des questions d’égalité professionnelle en matière de salaires, de temps de travail et d’articulation des temps, d’emploi et de relations professionnelles. Son dernier ouvrage, « Un quart en moins. Des femmes se battent pour en finir avec les inégalités de salaires » (La Découverte), est paru en 2014.

Florence Loriaux, historienne au Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire(Carhop). Elle a notamment participé à la collecte et à la validation des informations historiques pour le montage de l’exposition « Femmes en colère » en 2016, sur la grève des ouvrières de la FN Herstal en 1966. Elle a également publié, « Quand les femmes de la FN entrent dans la légende : construction et mythes d’un combat », Revue Dynamiques (Carhop), 2016.

Inscription obligatoire à l’adresse econospheres gmail.com ou via ce formulaire pour le 18 mars.

J’accepte que les données personnelles que j’encode dans le présent formulaire d’inscription soient collectées par le Gresea. Ces données sont utilisées à des fins exclusivement de traitement de l’inscription et ne sont pas communiquées à des tiers.