Aujourd’hui, 75% de la population mondiale n’a pas accès à une protection sociale de base. Autrement dit, seule une personne sur cinq en bénéficie. Alors que l’on assiste en Europe à un détricotage des systèmes de sécurité sociale, émerge un discours au sein des organisations internationales du développement sur la protection sociale universelle. De la Banque mondiale à la Confédération syndicale internationale en passant par l’Organisation internationale du Travail et un grand nombre d’ONG, la protection sociale semble à l’ordre du jour partout dans le monde et dans tous les milieux. Cependant, tous n’en partagent pas la même vision. Si pour les uns il s’agit d’élargir les droits sociaux, voyant dans la protection sociale un droit humain fondamental basé sur le principe de solidarité, d’autres y voient avant tout un moyen de gestion du risque social lié aux réformes de marché ou autres chocs économiques. Peut-on dès lors parler de progrès dans le dernier cas ? ou cela ne fait-il que renforcer l’approche néolibérale donnant la priorité à la croissance économique et à la lutte contre la pauvreté ? Quelles sont les dérives potentielles de cette approche ? Quelles en sont les alternatives ?

Pour en discuter, le prochain midi d’Econosphères accueillera FRANCINE MESTRUM, administratrice du CETRI, membre du Conseil international du Forum social mondial et responsable de Global Social Justice et BENEDICTE FONTENEAU de l’institut de recherche sur le travail et la société HIVA, Katholieke Universiteit Leuven.

L’inscription est gratuite, mais souhaitée à l’adresse econospheres gmail.com

Informations complémentaires : Lise Blanmailland, coordinatrice Econosphères, econospheres gmail.com (0474/ 35 15 44)

Quand ? Le vendredi 30 mai 2014 de 12h00 à 14h00

Où ? Dans les locaux de l’Université populaire, rue de la Victoire, 26 à 1060 Bruxelles

PAF ? Entrée libre