Pour mesurer la bonne -ou mauvaise- santé économique d’un pays c’est le fameux « produit intérieur brut » (PIB) qui est la référence.

Cette somme des « valeurs ajoutées réalisées par les branches d’activités à l’intérieur d’un pays » sert aujourd’hui de base pour imposer les mesures d’austérité aux « mauvais élèves » de l’Union européenne. Mais ce concept économique, érigé en dogme intangible, reste éminemment subjectif.

Il n’intègre, par exemple, pas des données essentielles telles que : l’empreinte écologique, les inégalités sociales ou encore le degré de bien-être des populations. Il demeure donc un instrument au service de la politique néolibérale.

Pour en débattre :

- Bruno Bauraind, chercheur au Gresea, coordinateur du réseau Éconosphères.

- Isabelle Cassiers, professeure d’économie à l’UCL et chercheuse qualifiée du FNRS. économiste engagée, elle participe à la réflexion sur le développement sociétal.

- Eric De Ruest, réalisateur et ancien chargé de communication pour le CADTM. Il a coordonné le groupe de rechercher sur la dette écologique qui est à l’origine du livre « la dette cachée de l’économie »

- Renaud Duterme, enseignant en géographie, auteur de « Rwanda. Une Histoire Volée. Co-auteur de »la dette cachée de l’économie"

Quand ? Le vendredi 6 juin 2014 de 9h30 à 12h30

Où ? Espace Solidarité : rue de Namur, 47 à 5000 Beez

P.A.F.? Inscription : cepag cepag.be