Les questions commerciales ont connu un regain d’attention ces dernières années : TTIP et CETA ont notamment été l’objet de fortes contestations de la part d’associations et des syndicats.

Les critiques adressées portaient sur plusieurs points (déficit démocratique lors des négociations, attaque des standards sociaux, environnementaux ou sanitaires, justice privatisée au travers de mécanismes d’arbitrage…) et sont apparues comme une opposition claire à un système de libre-échange débridé et généralisé. Cela n’a cependant pas débouché sur un débat autour du degré de protectionnisme utile ou nécessaire, tant est si bien que le sujet demeure le plus souvent tabou dans les débats publics.

Paradoxalement, depuis près de deux siècles, les pays industrialisés (USA, Grande-Bretagne, France…), principaux promoteurs du libre-échange, ont toujours usé de mesures protectionnistes en fonction d’intérêts particuliers, sectoriels ou de stratégies industrielles : droits de douane sur l’importation d’automobiles entre les États-Unis et l’UE, agriculture exportatrice subventionnée au travers de la Politique agricole commune, quotas, barrières réglementaires…

Quel degré de libre-échange/protectionnisme est acceptable, souhaitable ? Dans quel cadre : UE, OMC, accords bilatéraux, régionaux ? Avec quelles conséquences : pour l’emploi, les standards sociaux, environnementaux, les pays en développement ?
C’est à ces questions que nous tenterons de répondre en compagnie de Jacques Sapir (directeur du Centre d’Études des Modes d’Industrialisation (CEMI) à l’EHESS) et Jean-Christophe Defraigne (économiste, professeur à l’Institut d’Etudes européennes - Université Saint-Louis de Bruxelles), lors de cette soirée.

Quand ? Le jeudi 25 janvier 2018 à 19h
Où ? Université populaire, rue de la Victoire, 26 à 1060 Bruxelles (Métro Porte de Hal).
P.A.F. ? L’inscription est gratuite, mais obligatoire pour le 23/01/2018 à l’adresse econospheres gmail.com

Informations complémentaires : Anne Dufresne - Coordinatrice Econosphères (0471/937533)