La Sixième Réforme de l’État et la loi spéciale de financement qui lui est liée ont redessiné l’ossature budgétaire de la Belgique. De sorte que des pans entiers de la sécurité sociale ont été transférés aux entités fédérées. Le gouvernement fédéral qui compte sur la régionalisation des compétences pour réduire les dépenses de la sécurité sociale, fragilise fortement des fondements de la société belge tels que les allocations familiales ou de chômage et les pensions. Dans un contexte d’austérité salariale, le motif principal invoqué par le gouvernement est celui de la non compétitivité des travailleurs belges. En d’autres termes, la réduction des cotisations sociales devrait diminuer notre « handicap salarial » par rapport aux pays voisins.
Le financement de la sécurité sociale est-il un frein à la création d’emploi ou, au contraire, un gisement d’emplois décents ? Entre la vision anglo-saxonne de la protection sociale, prônée par l’actuel gouvernement, et le modèle scandinave, quelle(s) piste(s) envisager pour éviter un démantèlement « pure et simple » de la sécurité sociale « à la belge » ?

Pour en discuter, le réseau Econosphères a invité Pascale Vielle, professeur de droit social à l’UCL, Jean-François Tamellini , secrétaire fédéral de la FGTB et Felipe Van keirsbilck, secrétaire générale de la CNE.

Quand ? Le mercredi 27 mai de 19h à 21h

Où ? A l’Université populaire, rue de la Victoire, 26 à 1060 Bruxelles.

L’inscription est gratuite, mais souhaitée à l’adresse econospheres gmail.com
Informations complémentaires : Violaine Wathelet, co-coordinatrice Econosphères, econospheres gmail.com (0474/ 35 15 44)