Le 19/06/2013, par Franco Carminati, Nicolas Bárdos-Féltoronyi , 16 signes
La crise financière et économique actuelle a démontré que l’autorégulation de la finance était un leurre. Les États ont dû jouer aux pompiers pour éteindre l’incendie et éviter qu’une crise systémique n’engloutisse les économies des petits épargnants. D’aucuns considèrent que les initiatives prises pour réguler les banques depuis lors ne sont pas suffisantes. Dès lors, ne faudrait-il pas revenir à une banque publique qui ait pour objectif de garantir les dépôts, qui stimule l’investissement dans l’économie réelle et qui évite de rééditer un sauvetage des banques par l’État ?
Texte en annexe
21/11/2022 - Le budget des soins de santé en perspective historique. Vers un effritement de notre modèle social ? - Louise Lambert
31/10/2016 - La « grande transformation » de la coopération au développement belge - Mario Bucci
11/06/2015 - Dette publique– Faut-il cesser de payer ? - Reginald Savage
26/08/2014 - Évaluation de l’impact social : de quelques clarifications et craintes. - Quentin Mortier
24/06/2013 - Les banques, constat et propositions - Eric De Keuleneer
03/09/2012 - Pacte bugétaire, TSCG, et Règle d’or : La nouvelle gouvernance économique européenne. - Didier Brissa, Olivier Bonfond
03/02/2012 - Midi d’Econosphères n°9 : L’attaque frontale contre les salaires est silencieuse - Erik Rydberg
26/05/2011 - LE « PACTE POUR L’EURO » : UN PACTE DE LOUPS - Stéphane Balthazar
05/01/2010 - GROUPE CARREFOUR Et de grenouille, l’épicier se fit multinationale - Erik Rydberg
Cet article pose la question de la démocratisation du systète bancaire européen. Peut-on modifier ce système en faveur du plus grand nombre des citoyens ? Avant d’aborder une série de mesures, susceptible de contraindre les banques européennes à répondre aux intérêts et exigences de la majorité de la population. L’auteur propose, à partir d’une démarche analytique, de mieux comprendre le fonctionnement du système bancaire et les interactions entre ses acteurs. [!glossaire]Mon propos se limite au système (...)
Décembre 2008, la Hongrie est le premier pays européen à demander l’aide du FMI, bientôt suivi par la Lettonie, l’Ukraine et la Roumanie. Au programme : ajustement structurel, austérité et privatisation. Mais cette crise récente doit être replacée dans un processus plus long… Au centre de l’Europe, les économies sont dévastées ! La « transition » vers le capitalisme y sera désastreuse, car elle créera un désert industriel. A la périphérie de l’Union européenne (UE), la déconfiture s’est encore aggravée avec (...)
Le 17 janvier dernier, la Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction contre la Hongrie, suite à l’adoption de législations renforçant les pouvoirs du gouvernement de Viktor Orbán. Un gouvernement hyper conservateur dont le succès est à chercher dans les difficultés économiques qui menacent la démocratie. En 30 ans, la transition vers le capitalisme a préservé les élites, mais a détérioré les conditions de vie de la majorité de la population. Pour beaucoup de Hongrois, les libertés politiques (...)
Il est frappant d’observer que les « programmes d’ajustement structurels ou d’austérité » se retournent maintenant contre les pays du « centre ». Ce sont ces derniers qui les ont imposés depuis 50 ans aux pays sous-développés et depuis 20-25 ans aux pays d’Europe du centre ex-communistes. Maintenant, les attaques en question ne concernent plus seulement les pays appauvris ou les pays à la marge de l’Union européenne (UE) mais aussi les six pays fondateurs de l’UE, tel que la Belgique ou encore les (...)
La banque centrale européenne (BCE) a pris ces dernières années un rôle… central en Europe. Elle vante son indépendance, mais si on se prétend au service de l’intérêt général, pourquoi vouloir être indépendant de la population et de ses représentants ? De plus en plus de mouvements sociaux demandent que les banques centrales prêtent aux États… mais un certain nombre de progressistes s’en méfient encore : pourquoi ces divergences ? Quelques pistes dans cet article. Une fausse perception de la création (...)
