Pour tenter de ramener les comptes publics à l’équilibre ou, simplement limiter le déficit budgétaire, depuis son installation en octobre 2014, la coalition fédérale « suédoise » ne cesse d’adopter des mesures socio-économiques et fiscales particulièrement radicales et injustes. Mis sous pression par plusieurs institutions internationales - surtout la Commission européenne, l’OCDE et le Fonds monétaire international qui prônent l’orthodoxie budgétaire et la compétitivité sans relâche -, le gouvernement Michel I entend imposer des efforts conséquents aux travailleurs et allocataires sociaux du pays. Et, partant, aux budgets et services publics. Pour ce faire, plusieurs mesures chocs ont été (ou vont être) adoptées : une norme salariale 2015-2016 fixée à un niveau à peine supérieur à...0 % ; un saut d’index généralisé ; la diminution conséquente des dépenses publiques (y compris de la Sécurité sociale) ;... ; une hausse sensible de la fiscalité indirecte sur la consommation. Un cocktail explosif de mesures qui a fait réagir les organisations syndicales immédiatement ainsi que les organisations de lutte contre la pauvreté.